2026 - 2033 Transit d'Uranus en Gémeaux
- Par Laurence Georget
- Le 08/08/2025
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L’ère de l’emprise invisible
Depuis 2025, l’électricité d’Uranus quitte la Terre lourde du Taureau pour se répandre dans l’air mobile des Gémeaux où il entrera définitivement le 26 avril 2026. Après avoir fissuré nos certitudes matérielles, il s’attaque maintenant à ce qui circule : les idées, les messages, les déplacements, les réseaux, l'air que nous respirons et l'eau que nous buvons. Ici, le champ de bataille n’est plus le sol que l’on possède et qui nous nourrit, notre sécurité physique et matérielle, mais les routes que l’on prend, les mots que l’on entend, les informations qui façonnent nos pensées.
Ce cycle peut ouvrir un âge d’inventivité prodigieuse… ou sceller l’ère de l’emprise invisible. La question est simple : serons-nous les auteurs de nos routes ou les passagers d’un trajet déjà tracé ?
Mes chers amis,
Depuis 2025, l’électricité d’Uranus quitte la Terre lourde du Taureau pour se répandre dans l’air mobile des Gémeaux où il entrera définitivement le 26 avril 2026. Après avoir fissuré nos certitudes matérielles, il s’attaque maintenant à ce qui circule : les idées, les messages, les déplacements, les réseaux, l'air que nous respirons et l'eau que nous buvons. Ici, le champ de bataille n’est plus le sol que l’on possède et qui nous nourrit, notre sécurité physique et matérielle, mais les routes que l’on prend, les mots que l’on entend, les informations qui façonnent nos pensées.
Les Gémeaux gouvernent l’éducation, la communication, les transports rapides. Uranus y apporte la vitesse fulgurante, l’inattendu, la rupture. Chaque fois que ce cycle est revenu dans l’histoire, il a bousculé le paysage mental et technique des sociétés. En 1774, ce furent les pamphlets et les gazettes qui allumèrent les révolutions et les réseaux secrets qui ourdirent les coulisses. En 1858, le télégraphe et le chemin de fer comprimèrent le temps et l’espace, la presse devint une arme politique. En 1941, la radio et le cinéma menèrent la guerre des récits tandis que l’espionnage moderne s’installait.
En 2025, le décor est différent mais la mécanique est la même : l’accélération, la connexion, la bataille des récits. Sauf que cette fois, le réseau ne relie plus seulement des villes ou des continents : il est dans nos poches, dans nos objets, dans nos corps pour certains… et bientôt dans nos cerveaux.
Officiellement, ce cycle s’annonce comme l’âge d’or de la communication et de la mobilité. L’éducation bascule entièrement vers le numérique, les programmes sont harmonisés à l’échelle mondiale, les alternatives indépendantes disparaissent peu à peu. Les médias ne sont plus un espace de débat, mais un flux constant filtré par des algorithmes. L’IA génère en temps réel des images, des textes, des vidéos qui se mêlent aux nôtres. Les véhicules deviennent électriques, connectés, autonomes ; les déplacements se font par drones ou taxis aériens, rapides et automatisés. Les monnaies numériques, présentées comme modernes et pratiques, remplacent peu à peu l’argent physique. Dans le ciel, des constellations de satellites privés et étatiques couvrent chaque recoin de la planète, apportant l’internet partout et la surveillance avec lui. Même la santé devient connectée : montres, implants, capteurs suivent notre activité, nos signes vitaux, notre rythme de vie.
Derrière ce tableau séduisant, d’autres réseaux se tissent. Le pass carbone devient la clé invisible qui conditionne les déplacements, les achats, l’accès à certains lieux. La monnaie numérique est programmable : on peut en restreindre l’usage, fixer des dates d’expiration, bloquer des transactions selon le comportement d’un individu. Les véhicules peuvent être désactivés ou limités à distance. Les données médicales fusionnent avec l’identité numérique. Les interfaces cerveau-machine, d’abord présentées comme une avancée médicale, permettent déjà de capter, d’enregistrer et potentiellement de modifier certains signaux neuronaux. L’espace, nouvel Eldorado, se privatise : orbites et ressources lunaires passent aux mains de quelques acteurs. L’IA remplace des millions d’emplois, y compris dans les professions intellectuelles et créatives, rendant des pans entiers de la population dépendants de revenus conditionnels.
Ce qui se dessine, si nous ne réagissons pas, c’est l’ère de l’emprise invisible. La liberté de mouvement pourrait se transformer en crédit de mobilité. La liberté d’expression en flux contrôlé. La souveraineté économique en monnaie à usage conditionnel. La vie privée en surveillance biométrique constante. Et l’esprit humain en simple terminal relié au cloud.
Pourtant, rien n’est figé. Chaque cycle d’Uranus en Gémeaux a aussi vu naître ses résistances : réseaux indépendants, imprimeries clandestines, journaux libres, routes hors contrôle, pensées rebelles. La même énergie qui peut asservir peut aussi libérer, si elle est saisie à temps. Ce qui s’installe dans les premières années de ce transit peut fixer le visage du monde pour plusieurs générations.
Uranus en Gémeaux nous demande : voulons-nous être branchés au réseau… ou voulons-nous en écrire les lignes ? La réponse ne viendra pas des structures qui bénéficient de notre obéissance, mais de notre capacité à créer nos propres voies, à penser hors des flux imposés, à préserver des espaces où la parole, la rencontre et le mouvement restent libres.
Tant que nous respirons, il n’est pas trop tard pour reprendre la main.
Mais il faut commencer maintenant.
Laurence
Uranus dans votre thème natal.
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